La santé néonatale en Afrique subsaharienne : entre l’intime, le privé et le public

View Resource View Resource

Selon l’OMS, 2,5 millions d’enfants dans le monde sont décédés en 2017 pendant leur premier mois de vie. Ce qui représente environ 7 000 décès de nouveau-nés par jour. Plus des deux tiers des décès néonataux ont lieu au cours de la première semaine de vie, et environ un million de nouveau-nés meurent dans les premières 24 heures.

Les naissances prématurées, les complications obstétricales, les infections et les malformations congénitales en constituent les principales causes. La majorité de ces décès survient en Afrique subsaharienne. Plusieurs facteurs aggravent cette situation : la malnutrition qui rend les enfants plus vulnérables aux maladies, le coût élevé des soins de santé, les épidémies émergentes et, pour bon nombre de pays africains, les conflits armés.

Au Nigéria, l’Unicef rapporte que de nombreuses femmes enceintes ont dû fuir les violences dans leur ville natale dans le nord-est, et n’ont eu d’autre choix que d’accoucher dans des camps dangereux et surpeuplés. En République Démocratique du Congo, la rougeole a causé plus de 4 000 morts depuis janvier 2019, les enfants représentant plus de 90 % de ces décès.

C’est dans cette optique d’approche globale et interdisciplinaire des enjeux de santé que Santé publique a décidé de consacrer le présent numéro spécial à la problématique de la santé néonatale, toujours préoccupante dans les pays d’Afrique subsaharienne. Malgré de nombreuses publications, des pistes d’analyse restent inexplorées.

Sante neonatale en Afrique subsaharienne


Post a Comment